La manifestation, à laquelle ont participé des ministères, des organismes du système des Nations Unies, des partenaires au développement, des délégués du monde universitaire et des organisations de la société civile. a pris la forme de deux tables rondes portant sur :

• L’intégration de la dimension hommes-femmes dans la gestion des risques de catastrophe (GDM), leadership des femmes en matière de GDM, importance de la collecte de données ventilées par sexe, et
• Le rôle essentiel des partenariats dans l’accélération des actions de transformation à Madagascar.

Dans ses remarques de clôture, la Ministre de la Population et de la Solidarité, Mme RAZAFINJATO Aurélie, a souligné la nécessité de donner la priorité aux femmes et à d’autres groupes vulnérables dans les initiatives de gestion des risques de catastrophes à Madagascar en raison des impacts différenciés des catastrophes sur les hommes et les femmes. En effet, les catastrophes ont des effets spécifiques au genre et touchent les femmes et les groupes vulnérables de manière disproportionnée en raison des dynamiques socioéconomiques et culturelles sous-jacentes et des inégalités genre existantes en ce qui concerne l’accès aux ressources, aux services, à l’information et aux marchés. C’est le cas à Madagascar. Elle a félicité l’ARC pour avoir organisé le dialogue et réitéré les avantages de la collaboration entre l’ARC et le gouvernement de Madagascar.

Cela fait écho au mandat de l’ARC, qui consiste à intégrer systématiquement une perspective genre dans ses opérations et politiques, avec pour objectif de transformer les approches de la GRC afin d’assurer l’égalité genre pour les femmes, les hommes et les enfants vulnérables.

À la fin, un mur d’engagement a été présenté aux différentes parties prenantes où elles ont renouvelé leurs engagements pour soutenir les initiatives d’intégration de la dimension de genre à Madagascar.