Ce rapport donne un aperçu des conclusions de l’UNICEF et de l’étude de la FICR visant à explorer l’étendue de l’intégration des considérations liées au genre, y compris les considérations d’atténuation, de prévention et de réponse des risques de violence sexiste (VFS), dans les cadres juridiques et politiques nationaux et régionaux de gestion des risques de catastrophe (GRC) en Afrique orientale et australe. Il est basé sur un examen documentaire, des consultations et des entretiens avec des informateurs clés sur les cadres juridiques et politiques de GRC et leur mise en œuvre en Éthiopie, au Burundi, au Kenya, à Madagascar, au Malawi, au Mozambique, en Somalie (y compris au Puntland et au Somaliland), au Soudan du Sud, en Ouganda, le Zimbabwe, la Commission de l’Union africaine (CUA), la Communauté de l’Afrique de l’Est, l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

Ce rapport constate que L’ampleur de l’intégration de la dimension de genre dans les cadres juridiques et politiques de la GRC en Afrique orientale et australe reflète les tendances mondiales : on accorde de plus en plus d’attention à la recherche d’une approche de GRC sensible au genre ; on s’intéresse de plus en plus à la façon dont la GRC et l’ACC peuvent se compléter ou être intégrées ; On s’intéresse de plus en plus aux conseils sur la meilleure façon d’intégrer les considérations liées au genre dans la GRC, notamment en déterminant les normes minimales et en s’engageant auprès des dirigeants des organisations nationales, dirigées par des femmes, des jeunes et d’autres organisations qui travaillent pour les droits des groupes marginalisés. De même, les lacunes dans l’attention portée à la VFS reflètent les lacunes mondiales dans l’intégration de l’atténuation, de la prévention et de la réponse des risques liés au genre et à la VFS dans toutes les composantes de la GRC. Même dans les pays où les documents juridiques et politiques relatifs à la gestion des risques liés aux catastrophes sont sensibles au genre, des lacunes subsistent dans la mise en œuvre. Que ce soit en raison des limites du financement, du temps, des ressources humaines ou des contraintes opérationnelles qui passent des niveaux nationaux aux niveaux infranationaux, une mise en œuvre faible laisse un cadre sensible au genre simplement ambitieux.